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Comment « fabriquer » un catalogue des services

Comment « fabriquer » un catalogue des services
Comment « fabriquer » un catalogue des services

Comment « fabriquer » un catalogue des services :

7 grandes règles doivent être respectées :

  • 1/ Parler le langage du client : une évidence de plus ?
    La réalité montre bien à quel point nous sommes peu attentifs aux attentes de nos clients pour arriver à si peu parler d’utilité dans nos offres de service. On préférera l’expression de nos performances « égocentrées » ou le témoignage bienveillant d’un client acquis à notre cause: un service, pour être acheté, doit être utile et apporter une réelle valeur ajoutée à celui qui le consomme (gain de temps, gain d’efficacité pour une tâche réalisée…), pour autant qu’elle soit « lisible ». Un catalogue de services doit donc se réaliser avec la contribution des clients qui « verrouillent » le vocabulaire employé et attestent qu’ils se reconnaissent dans les services proposés. .

  • 2/ Garantir une « promesse » !
    Le catalogue de service doit mettre en évidence le gain obtenu à la signature du contrat de service. Le catalogue témoignera donc d’un engagement, dans le cadre d’un contexte d’utilisation (on peut également parler du contexte utilisateur) et d’exécution du service en mode normal voir dégradé si nécessaire. Les conditions d’utilisation du service (horaires, restrictions, quotas, conseils d’utilisation, FAQ, mode d’emploi…) pourront être décrits de manière synthétique. Si des restrictions d’usage ou des dégradations de service possibles liées à certains contextes sont possibles, il conviendra de le mentionner clairement.

  • 3/ Segmenter et décrire les services
    On trouve 4 catégories de service regroupées en 2 domaines d’utilité : ceux qui sont visibles par les clients et qu’ils peuvent apprécier sur des résultats tangibles obtenus et ceux qui ne sont pas vus par le client et qui appartiennent au back office de l’entreprise de service.
    3-1 les services métier : ce sont des services visibles et perceptibles d’un client/ utilisateur et qui permettent d’atteindre des objectifs métier (traiter une réclamation client dans un temps adapté aux niveaux de qualité sur lesquels on s’est engagé)
    3-2 les services d’infrastructure : ce sont également des services visibles et perceptibles d’un client/ utilisateur qui peut apprécier la capacité de l’entreprise à délivrer des services en quantité et en qualité (services autour d’une CRM (Customer Relationship management) : fournir une statistique sur un historique de commande par exemple).
    3-3 les services thématiques : ce sont des services qui font appel à un ensemble de compétences métier connectées (les domaines de la logistique, de la formation, du reporting de performances… Permettent de délivrer de tels services) et qui ne sont pas forcément visibles.
    3-4 les services internes : ce sont des services typiques de back office d’entreprise de service, non perceptibles des clients/ utilisateurs et qui permettent in fine de garantir les niveaux de qualité de service requis (Service Level Agreement) (ex : maintenance préventive des machines ou logiciels permettant l’exploitation d’un service lié à une infrastructure informatique)

  • 4/ Rappeler le coût du service
    Il est fondamental, au stade du choix d’un service, de rappeler, rendre lisible et transparent combien un service et ses éventuelles options/ conditions de personnalisation possibles, en fonction des niveaux de qualité de service atteints, vont coûter. Ce coût doit être détaillé et rappeler les modalités de paiement, engagements des 2 parties et éventuelles pénalités de retard en cas d’objectifs de performance non atteints.

  • 5/ Rappeler les contributeurs tiers du service
    S’il y a lieu, les partenaires co-contributeurs du service pourront être cités et le contrôle Qualité opéré sur ces tiers décrit. Des « plans Qualité » peuvent être mis à disposition sur demande et si nécessaire.

  • 6/ Rappeler la clientèle cible du service
    Il se peut que la clientèle cible soit multiple et que différentes options soient adressées.

  • 7/ Informations générales
    Quelques précisions peuvent être données à propos de chiffres significatifs (volumétrie, performances, répartition géographique, secteur métier etc…).

Conclusion :

Une fois le catalogue de service établi, il devient possible de négocier avec le client sur des bases solides et factuelles : le temps de la confiance est donc possible et votre professionnalisme sera d’autant apprécié qu’il est clairement mis en valeur. Le style graphique du catalogue et sa présentation ne seront pas à négliger : c’est votre personnalité et votre singularité qui doit faire la différence.

Les objectifs du catalogue sont donc clairs :

  • Eclairer vos clients sur ce que vous êtes capable de leur fournir (en qualité et quantité) et établir une base de confiance sur la transparence de votre offre.

  • Dégager, de l’ensemble des prestations que vous offrez à vos clients, celles qui leur paraissent les plus pertinentes et utiles et déployer de véritables stratégies de service.

  • Mettre en place le management des services dans une perspective agile (temps court) en découplant l’offre de service et son évolution de votre organisation (processus métier)… Qui comme tous les managers le savent nécessite de « donner du temps au temps ». Après les portes de l’industrialisation des services, ce seront les portes de l’innovation par le service qui vous seront ouvertes.

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