Intersectionnalité : travailleur.se.s du sexe usager.e.s de drogues

Dans la vidéo précédente, Palani Narayana a développé la question de la terrible stigmatisation à laquelle les personnes usagères de drogues sont exposées. Il a expliqué que les personnes usagères de drogues étaient souvent considérées comme la lie de la société et que la stigmatisation poussait les personnes en marge de la société. La stigmatisation est une triste réalité pour de nombreuses autres communautés, dont celle des travailleur.se.s du sexe.

Natasha Potvin partage son expérience personnelle de vie à travers la double stigmatisation en tant que membre de la communauté des travailleur.se.s du sexe et de celle des personnes usagères de drogues.

Le deuxième sujet de cette semaine, « La santé publique et la réduction des risques liés à l’usage de drogues », développera davantage l’idée que la stigmatisation constitue souvent une menace pour la santé bien plus grande que les drogues elles-mêmes.

Remarque : ce cours aborde le sujet du travail du sexe uniquement du point de vue de l’intersectionnalité avec l’usage de drogues. Cependant, il est important de noter que les mêmes principes et interventions de réduction des risques s’appliquent à d’autres communautés, telles que les travailleur.se.s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et d’autres « populations concernées ». La réduction des risques n’est pas spécifique à l’usage de drogues.

Facultatif

Vous trouverez ci-dessous un rapport (en anglais) de Harm Reduction International : « When sex work and drug use overlap » (ou ici). Nous vous recommandons vivement de lire la préface éloquente de Pye Jakobsson, page 7.