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Foire aux questions

FAQ
Letters
© Photo par Ann H @Pexels

Dans cet article, vous trouverez des réponses aux questions fréquemment posées sur les sujets abordés au cours de cette semaine.

1. L’obésité est causée par la suralimentation ou la consommation de mauvais aliments ; quel est le rôle de la réponse inflammatoire dans ce processus ?

Il y a tout un faisceau de preuves qui relient l’obésité à l’inflammation. Dans l’obésité, le tissu adipeux s’étend et le recrutement de cellules immunitaires accompagne cette expansion. L’activation du système immunitaire contribue à l’altération de la santé métabolique associée à l’obésité.

2. Sachant que les antibiotiques peuvent produire des modifications indésirables du microbiote intestinal, est-il toujours préférable d’essayer d’éliminer toute bactérie nocive en faisant basculer l’équilibre du microbiome vers de bonnes bactéries par la prise de probiotiques plutôt qu’en utilisant des antibiotiques ?

En cas d’infection, la prise de probiotiques, de prébiotiques ou d’aliments fermentés ne peut remplacer les antibiotiques. Par contre, ils aident à restaurer l’écosystème intestinal qui est altéré par la prise d’antibiotiques.

3. Le système immunitaire était anciennement décrit comme une armée conçue pour tuer chaque germe. Les maladies allergiques et auto-immunes deviennent-elles plus fréquentes parce que nous avons désormais moins de ces bactéries ?

C’est l’idée qui est au centre de ce que l’on appelle « l’hypothèse hygiéniste ». Cette hypothèse établit un lien entre l’augmentation de l’hygiène au cours des dernières décennies et l’augmentation actuelle des maladies allergiques et auto-immunes. Elle est basée sur le fait que l’exposition aux microbes est cruciale pour le développement correct du système immunitaire et a une influence sur le développement ultérieur ou non de maladies immunitaires.

4. Qu’est-ce qu’une alimentation saine ?

Un régime sain est un régime qui favorise notre bonne santé physique et psychologique tout au long de notre vie. Un régime riche en fibres, basé sur des sources de nourriture végétales, avec des quantités limitées de produits d’origine animale, tels que les poissons gras, est bénéfique pour notre santé. Un régime riche en sucre et en glucides raffinés, avec des graisses et du sel en excès, qui est pauvre en fruits, en légumes et en céréales complètes, n’est bon pour la santé de personne sur le long terme.

En outre, la nourriture est plus qu’une source de nutriments. On mange pour le plaisir, on fait la fête avec de la nourriture. La nourriture joue également un rôle dans la culture, la foi et l’identité. En ce sens, il est essentiel d’établir une relation psychologique saine avec la nourriture. Par ailleurs, notre alimentation et la façon dont nous mangeons ont un impact sur l’environnement et le changement climatique.

5. Si les bactéries du genre Bacteroides sont si mauvaises pour notre santé, est-il possible de les éliminer de notre intestin ?

Bacteroides est un vaste genre de bactéries, qui comprend des bactéries à potentiel pathogène. Cependant, il y a aussi certaines bactéries Bacteroides qui sont des membres normaux d’un microbiote sain. En fait, certaines souches de Bacteroides font l’objet d’études en tant que probiotiques potentiels pour améliorer la santé de l’homme.

6. Que comprend-on par le terme « régime occidental » ?

Le terme “régimes occidentaux” est utilisé dans la littérature scientifique pour décrire un régime caractérisés par des aliments transformés, des aliments de « restauration rapide », des plats préparés, des snacks, des boissons gazeuses sucrées, et par un manque de fibres, de vitamines et de minéraux. Aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation, ce terme fait référence à la qualité nutritionnelle d’un modèle alimentaire plutôt qu’à un rattachement géographique à un territoire spécifique.

7. Existe-t-il des études sur la modification spécifique du microbiote intestinal pour les maladies mentales ? Qu’en est-il des programmes de réadaptation qui impliquent aussi cet aspect ?

L’étude du potentiel du microbiome dans le contexte de la santé mentale est très nouvelle. À ce jour, nous avons principalement appris que certaines de ces affections étaient associées à des changements de composition du microbiote intestinal. Pourtant, les résultats sont trop préliminaires pour les introduire dans des traitements habituels. Cependant, la science du microbiome est prometteuse, et peut-être que dans un avenir pas si lointain, cet aspect pourrait être intégré !

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Le microbiome humain

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